Jules Monnerot répond à Hannah Arendt

 

 








CITATIONS  ET  DEFINITIONS 



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"L'idéologie est une pensée chargée d'affectivité où chacun de ces deux éléments corrompt l'autre". 

(Sociologie du communisme, p. 42, tome III, Editions du Trident, Paris, 2005 ; p. 297 de l'édition Gallimard de 1949).

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 L'idéologie : "des idées qui s'imposent en dépit de la faiblesse de leurs points d'appui intellectuels et en raison de la force de leurs points d'appui affectifs".

(Sociologie de la révolution, p. 57, Fayard, Paris, 1969).


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" L'idéologie résulte d'un compromis entre le mode de pensée "mythique" et le mode de penser "logique et expérimental". Par opposition au caractère absolu, à "l'intégrisme" de la pensée mythique, l'idéologie se prête à des modifications, à des adaptations. Elle est, à l'intérieur de certaines limites , variable".

(Sociologie de la révolution, p. 178, Fayard, Paris, 1969).

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"Les idéologies par lesquelles se propagent les "religions séculières", présentent de manière typique ce caractère de compromis entre le "principe de plaisir" et le "principe de réalité", entre la fiction et la vérité, entre le mythe et la science. Dans une société où la science est reine, tout "système d'illusions", doit revêtir, pour avoir droit de cité, l'aspect scientifique".

(Sociologie du communisme, p. 30, tome III, Editions du Trident, Paris, 2005 ; p. 285 de l'édition Gallimard de 1949).

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"Ce qui est le propre de l'idéologie et la distingue de la philosophie ou de la science, c'est que la pression psychologique qui aboutit à sélectionner parmi d'autres certains éléments psychiques et à les composer ou les combiner ensemble de manière à former une idéologie, ne procède pas d'un besoin de vérité, mais de revendications affectives".

(Sociologie de la révolution, p. 227, Fayard, 1969).

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"On peut dire qu'ils [ les mythes et les idéologies] naissent des "impuretés" de la pensée et des confusions inhérentes à l'expression de la pensée par le langage. Ces mythes, ces idéologies, ne peuvent prospérer et circuler que si n'est pas généralisée, grâce à l'enseignement qu'il faut, la pratique de ce que nous appelons ailleurs l'analyse philologique des idées, contrôlée par l'analyse idéelle des mots qui en fait la preuve".

(Sociologie de la révolution, pp 194-195, Fayard, 1969).

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"L'idéologie n'est que philosophie passée au filtre de l'affectivité".

(Sociologie de la révolution, p. 565, Fayard, 1969).

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"La notion grecque de la mesure est étrangère aux sociétés industrielles que domine l'idée trouée d'une croissance sans terme".

( Sociologie de la révolution, p. 93, Fayard, 1969).

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"Le mélange de la science et de la morale ne se fait point parce que les finalités sont hétérogènes. En tant que le socialisme est un avatar matérialiste de l'Ecole du droit naturel, il ne fait pas avancer l'économie".

(Sociologie de la Révolution, p.277, Fayard, 1969).

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"Les rois très-chrétiens - et ceci n'est pas un vain mot - avaient leur constitution à l'intérieur de leur conscience. C'est si vrai que la montée des régimes constitutionnels en Occident accompagne le déclin de la Foi".

(Sociologie de la révolution, p. 307, Fayard, 1969).

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"Un des inconvénients de la politique démocratique est qu'elle est une spéculation sur les opinions".

(Sociologie de la révolution, p. 410, Fayard, 1969).

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"Le totalitarisme est la coordination en un seul système de la dépendance humaine à l'âge industriel".

(Sociologie du communisme, p. 135, tome III, Editions du Trident, Paris, 2005 ; p. 386 de l'édition Gallimard de 1949). 

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"Dans toute formule politique, il y a quelque chose qui rappelle

la transformation des Erinnyes en Euménides

"Nous vous nommerons bienfaisantes".

(Sociologie de la révolution, p. 532, Fayard, 1969).

NB: Pour "formule politique" voir aussi :

"Deux conférences données à Sciences Po ..."

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 "Qui tient l'Université, qui tient le système d'enseignement, tient la société développée".

 (Sociologie de la révolution, p. 696, Fayard, 1969).

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 "  La limite de la tolérance est l'intolérance de celui qu'on tolère. "
 ( extrait du paragraphe "Une donnée actuelle du problème français" page 50

 Désintox 
- Albatros, 1987 )
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