Jérôme Bosch, La Nef des Fous, v. 1500 huile sur bois 58 x 32 cm, Paris, Musée du Louvre

Pourquoi rééditer  Sociologie du Communisme


Par ce que les Français sont malades d'une maladie qui prend ses racines dans le communisme et qu'ils l'ignoreent. Ils croient que le communisme c'est fini parce que l'URSS s'est effondrée et que le parti communiste français n'a plus que quelques députés. La vérité serait plutôt que, chez nous, en ce début de XXIe siècle, l'idéologie marxiste a gagné la partie. Aucun gouvernement en France ne l'a jamais combattue. Tous, depuis la Libération, ont laissé les communistes investir les rouages essentiels du pays, en particulier l'Enseignement et l'Information.

Le résultat est une marxisation généralisée des esprits, génératrice d'une pensée unique, qui nous conduit progressivement, à l'ombre d'un État-Providence qui s'essouffle, vers un totalitarisme masqué. Cette marxisation généralisée des esprits explique aussi la paralysie générale devant les syndicats qui étouffent l'économie comme l'enseignement, et dont un ancien ministre socialiste (Jean Pierre Chevènement)a dit publiquement qu'ils sont de "véritables organisations staliniennes centralisées".


Autres raisons de rééditer Sociologie du Communisme:

- Monnerot dit du communisme qu'il est l'«Islam» du XXe siècle. Il retrouve dans le communisme la confusion du politique et du religieux qui caractérise l'Islam, dont le réveil, aujourd'hui aide à comprendre le phénomène. M.Maxime Rodinson, orientaliste et ancien communiste, qui considérait comme "paradoxales, presque hérétiques" les vues de Monnerot, reconnaît aujourd'hui qu'en matière "d'orthodoxie coercitive", "l'Islam et le communisme présentent une ressemblance frappante" (Le Figaro 28/09/2001) .

-Parce que Sociologie du communisme est bien plus qu'une description du communisme. C'est aussi une mine de réflexions philosophiques et politiques.

Les communistes ont porté les méthodes de la subversion à un très haut niveau. les mondialistes qui tendent à enserrer les peuples dans leurs filets sont à leur école. Pour pouvoir réagir intelligemment il faut s'instruire, et c'est pourquoi il faut lire Sociologie du communisme.




Sociologie du Communisme Tome I

 Tome I        4e DE COUVERTURE

Sociologie du Communisme de Jules Monnerot, ouvrage traduit en sept langues, mérite d'être tenu pour un classique du XXe siècle.
Le général De Gaulle écrivait à son propos dés 1949: «La puissance de la pensée y est éclatante ... cela est par là même une action.»

Pierre Chaunu: «Sa sociologie du communisme apparaîtra, quand on aura le recul, comme un tournant de l'histoire présente.
Emmanuel Mounier «Ce doit être un livre libérateur pour ceux qui aiment encore l'effort de libération».


Tout au long de cet effort de libération des peuples soumis au joug communiste, Sociologie du communisme aura connu trois éditions, à trois époques bien distinctes de notre temps, en 1949, 1963 (Gallimard) et 1978 (Editions libres Hallier).

Le calife abbasside de Bagdad, Harun al-Rashid (766-809).LENINE - MOSAÏQUE du METRO En 2004, alors que l'effondremnt du bloc Soviétique n'a guère éclairé nos intellectuels, nous le republions sous la forme de trois volumes distincts. Ce premier tome correspond à la première partie de l'ouvrage. Il est intitulé «l'Islam du XXe siècle» en référence à la similitude morphologique qu'observe l'auteur entre l'Empire Soviéto-Stalinien et l'entreprise communiste d'alors, et l'empire califal islamique des Abbassides du Moyen Age.


Jules Monnerot
(Fort-de-France 1908 – St. Germain en Laye 1995)
Sociologue Français de renommée internationale, il fut en 1938 l'un des fondateurs du Collège de Sociologie. Aprés avoir participé à la Résistance, il entreprit aprés la guerre de combattre le Marxisme sur son propre terrain scientifique.
                                                                  


Il annonce la chute du communisme, alors que le monde entier demeure persuadé ou bien que le monde communiste l'emportera à court terme ou, pour les plus optimistes, que l'équilibre des deux blocs se maintiendra


Ceci lui valut, en France, d'être mis à l'index de la pensée unique
cependant que d'autres grands pays (Allemagne, Etats Unis) le consultaient avec attention.


TABLE DES MATIERES


Note de l'Editeur en 2003

Extrait de la préface de 1963


I- L'Islam du XXe siècle
II- Faillite de l'oligarchie impuissance de la plèbe
III- Un prophétisme technicien
IV- La structure de l'armée
V- Montée de l’absolutisme et concentration du pouvoir
VI - La bolchévisation
VII- La troisième armée
VIII- Les hommes du seuil

Index thématique - Index des noms cités


Sociologie du communisme Tome IITome II        4e DE COUVERTURE

Marx et les marxistes n'ont pas inventé la dialectique.Ils l'ont même largement appauvrie et trahie.
Le mode de penser dialectique a servi et sert toujours à d'autres qu'eux.
D'Héraclite à Hegel, de Hegel à Marx, Jules Monnerot entraîne le lecteur dans le sens profond de ce «mode de penser du devenir» où, dans le temps qui passe et ne s'arrête jamais, «la lutte joue le rôle moteur», change les rapports de forces, transforme le vrai en faux et le faux en vrai.
La dialectique, en effet, celle de Hegel et de Héraclite, n'est ni scientifique, ni révolutionnaire, pas d'avantage réactionnaire.
Elle «n'est que l'introduction de l'élément temps dans la vision des choses», «une pensée qui tente de saisir le sens de ce qui est soumis au temps».
Elle ne dépose pas de conclusions définitives. Il est de sa nature même de s'opposer aux systémes.
Elle ne peut être la théorie de la révolution marxiste: «L'usage correct de la dialectique est de faire passer le docteur Guillotin sous la guillotine».
Ce qui est révolutionnaire dans la démarche de Marx ne vient pas de la dialectique elle même, mais du fait qu'il l'a «liée à un ressentiment, interpréte d'un ressentiment collectif, historique, et que le composé quasi-religieux qui en a résulté était, lui, révolutionnaire.


TABLE DES MATIERES


Note de l'Editeur en 2004

Introduction

    I- Marx, Héraclite, Hegel

    II- Lutte et devenir :La dialectique

    III- Révolution et contre révolution - dialectique de la pensée politique Européenne -
    Ce que Marx doit à la contre -révolution

    IV- La dialectique contre le système

    V- Méthode dialectique et méthode scientifique - psychologie de la dialectique

    VI- Dialectique et ressentiment

    VII- Psychologie du matérialisme dialectique

    VIII- Le XIXe siècle jugé par le XXe

Index analytique - Index des noms propres cités

Sociologie du Communisme - Tome III

Tome III        4e DE COUVERTURE

Les religions séculières sont des formes frustes, inférieures et inachevées de vie religieuse ...

Et le communisme n'est pas une forme particulièrement réussie de religion séculière ...

«L'absence de transcendance, la substitution puérile du futur (société sans classe) à l'audelà (paradis) en fait une religion primitive, .... exposée à un perpétuel démenti des faits»

«Religion séculière et état totalitaire sont deux faits connexes. Qu'est-ce que le totalitarisme? la coordination en un seul système de la dépendance humaine à l'âge industriel.»

Tel est l'absolutisme du XXe siècle, ici décrit en continuité avec les tyrannies antiques et médiévales pour en mieux fixer les caractéristiques. Ce «système de dépendances individuelles » dans les deux totalitarismes du siècle dernier, le russe et l'allemand, se caractérise par une resacralisation de la politique.

Le sacré se déplace mais ne disparaît pas. Depuis la désaffection de la religion commencée au XVIIIe siècle « tout se passe comme si ... les ferveurs rendues disponibles se reportaient sur d'autres objets».

De nouveaux mythes s'imposent: La Nation ou la Race, l'Individu, l'Espèce (le genre huain). Mais «ce qui n'était encore au  XIXe siècle que passions collectives nationales et sociales se durcira en religions séculières».

«Le Marxisme communiste est l'agressive dérision d'une religion de l'Espéce».


TABLE DES MATIERES


Note de l’éditeur en 2005

    I- Prestige du système et de l’orthodoxie

    II- Psychologie des religions séculières

    III- Le phénomène politique de la tyrannie

    IV- L’absolutisme du XXe siècle

    V- Le dynamisme totalitaire

    VI- Déplacements du sacré

    VII- Communisme et lecture de l’histoire - Supplément au chapitre 7

Annexes:

Lettre du général De Gaulle - Lettre de M. Julien Gracq - Lettre d’Emmanuel Mounier dans Esprit - Le Collège de Philosophie - Index analytique - Index des noms cités










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