Pourquoi
rééditer Sociologie
du Communisme
Le résultat est une marxisation généralisée des esprits, génératrice d'une pensée unique, qui nous conduit progressivement, à l'ombre d'un État-Providence qui s'essouffle, vers un totalitarisme masqué. Cette marxisation généralisée des esprits explique aussi la paralysie générale devant les syndicats qui étouffent l'économie comme l'enseignement, et dont un ancien ministre socialiste (Jean Pierre Chevènement)a dit publiquement qu'ils sont de "véritables organisations staliniennes centralisées".
- Monnerot dit du communisme qu'il est l'«Islam» du XXe siècle. Il retrouve dans le communisme la confusion du politique et du religieux qui caractérise l'Islam, dont le réveil, aujourd'hui aide à comprendre le phénomène. M.Maxime Rodinson, orientaliste et ancien communiste, qui considérait comme "paradoxales, presque hérétiques" les vues de Monnerot, reconnaît aujourd'hui qu'en matière "d'orthodoxie coercitive", "l'Islam et le communisme présentent une ressemblance frappante" (Le Figaro 28/09/2001) . -Parce que Sociologie du communisme est bien plus qu'une description du communisme. C'est aussi une mine de réflexions philosophiques et politiques. Les communistes ont porté les méthodes de la subversion à un très haut niveau. les mondialistes qui tendent à enserrer les peuples dans leurs filets sont à leur école. Pour pouvoir réagir intelligemment il faut s'instruire, et c'est pourquoi il faut lire Sociologie du communisme.
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Tome I 4e DE COUVERTURE Sociologie
du
Communisme de Jules Monnerot, ouvrage traduit en sept langues, mérite
d'être tenu pour un classique du XXe siècle. Pierre
Chaunu: «Sa
sociologie du communisme apparaîtra, quand on aura le recul, comme un
tournant de l'histoire présente. Tout au long de cet effort de libération des peuples soumis au joug communiste, Sociologie du communisme aura connu trois éditions, à trois époques bien distinctes de notre temps, en 1949, 1963 (Gallimard) et 1978 (Editions libres Hallier). En 2004, alors que l'effondremnt du bloc Soviétique n'a guère éclairé nos intellectuels, nous le republions sous la forme de trois volumes distincts. Ce premier tome correspond à la première partie de l'ouvrage. Il est intitulé «l'Islam du XXe siècle» en référence à la similitude morphologique qu'observe l'auteur entre l'Empire Soviéto-Stalinien et l'entreprise communiste d'alors, et l'empire califal islamique des Abbassides du Moyen Age. Jules Monnerot (Fort-de-France 1908 – St. Germain en Laye 1995) Sociologue Français de renommée internationale, il fut en 1938 l'un des fondateurs du Collège de Sociologie. Aprés avoir participé à la Résistance, il entreprit aprés la guerre de combattre le Marxisme sur son propre terrain scientifique. Il annonce la chute du communisme, alors que le monde entier demeure persuadé ou bien que le monde communiste l'emportera à court terme ou, pour les plus optimistes, que l'équilibre des deux blocs se maintiendra Ceci lui valut, en France, d'être mis à l'index de la pensée unique cependant que d'autres grands pays (Allemagne, Etats Unis) le consultaient avec attention. |
Extrait de la préface de 1963 Index thématique - Index des noms cités |
Tome II 4e DE COUVERTURE Marx et les marxistes n'ont pas inventé la dialectique.Ils l'ont même largement appauvrie et trahie. Le mode de penser dialectique a servi et sert toujours à d'autres qu'eux. D'Héraclite à Hegel, de Hegel à Marx, Jules Monnerot entraîne le lecteur dans le sens profond de ce «mode de penser du devenir» où, dans le temps qui passe et ne s'arrête jamais, «la lutte joue le rôle moteur», change les rapports de forces, transforme le vrai en faux et le faux en vrai. La dialectique, en effet, celle de Hegel et de Héraclite, n'est ni scientifique, ni révolutionnaire, pas d'avantage réactionnaire. Elle «n'est que l'introduction de l'élément temps dans la vision des choses», «une pensée qui tente de saisir le sens de ce qui est soumis au temps». Elle ne dépose pas de conclusions définitives. Il est de sa nature même de s'opposer aux systémes. Elle ne peut être la théorie de la révolution marxiste: «L'usage correct de la dialectique est de faire passer le docteur Guillotin sous la guillotine». Ce qui est révolutionnaire dans la démarche de Marx ne vient pas de la dialectique elle même, mais du fait qu'il l'a «liée à un ressentiment, interpréte d'un ressentiment collectif, historique, et que le composé quasi-religieux qui en a résulté était, lui, révolutionnaire. |
Introduction I- Marx, Héraclite, Hegel II- Lutte et devenir :La dialectique III-
Révolution
et contre révolution - dialectique de la pensée politique Européenne - IV- La dialectique contre le système V- Méthode dialectique et méthode scientifique - psychologie de la dialectique VI- Dialectique et ressentiment VII- Psychologie du matérialisme dialectique VIII- Le XIXe siècle jugé par le XXe Index analytique - Index des noms propres cités |
Tome III 4e DE COUVERTURE Les
religions
séculières sont des formes frustes, inférieures et inachevées de vie
religieuse ... Et le communisme n'est pas une forme particulièrement réussie de religion séculière ... «L'absence de transcendance, la substitution puérile du futur (société sans classe) à l'audelà (paradis) en fait une religion primitive, .... exposée à un perpétuel démenti des faits» «Religion séculière et état totalitaire sont deux faits connexes. Qu'est-ce que le totalitarisme? la coordination en un seul système de la dépendance humaine à l'âge industriel.» Tel est l'absolutisme du XXe siècle, ici décrit en continuité avec les tyrannies antiques et médiévales pour en mieux fixer les caractéristiques. Ce «système de dépendances individuelles » dans les deux totalitarismes du siècle dernier, le russe et l'allemand, se caractérise par une resacralisation de la politique. Le sacré se déplace mais ne disparaît pas. Depuis la désaffection de la religion commencée au XVIIIe siècle « tout se passe comme si ... les ferveurs rendues disponibles se reportaient sur d'autres objets». De nouveaux mythes s'imposent: La Nation ou la Race, l'Individu, l'Espèce (le genre huain). Mais «ce qui n'était encore au XIXe siècle que passions collectives nationales et sociales se durcira en religions séculières». «Le Marxisme
communiste est l'agressive dérision d'une religion de l'Espéce». |
I- Prestige du système et de l’orthodoxie II- Psychologie des religions séculières III- Le phénomène politique de la tyrannie IV- L’absolutisme du XXe siècle V- Le dynamisme totalitaire VI- Déplacements du sacré VII- Communisme et lecture de l’histoire - Supplément au chapitre 7 Annexes: Lettre du général De Gaulle - Lettre de M. Julien Gracq - Lettre d’Emmanuel Mounier dans Esprit - Le Collège de Philosophie - Index analytique - Index des noms cités |